Karnataka

Au nord de Hampi, une petite ville, Badami, et deux villages, Aihole et Pattadakal, là où s’étendait la capitale des Chalukya au 6^e siècle, avec de hauts lieux de la statuaire religieuse hindouiste, des temples somptueux dédiés à Vishnu et à Shiva,fleurons de l’art chalukya, dont la puissance et la créativité artistique rayonnèrent dans toute l’Inde centrale.

La capitale du Karnataka, surnommée la « Silicon Valley indienne » est une ville étape, d’entrée ou de sortie dans l’Etat. Les centres d’intérêt sont ailleurs.

Ils sont simplement remarquables, non seulement pour leur architecture, mais aussi pour les merveilleuses sculptures qui les ornent. On peut les comparer aux célèbres temples de Khajuraho en Inde du nord.  Belur et Halebid furent successivement, entre le 10^e et le 12^e siècle, les capitales des rois Hoysala, qui établirent un grand royaume entre les rivières Kaveri et Krishna.

au sud et sud-ouest de Mysore, au pied des Nilgiri, près des  frontières avec le Kerala et le Tamil Nadu, se trouvent deux des plus belles réserves d’animaux de l’Inde du sud, peuplées d’éléphants sauvages, de sangliers, de bisons, de chacals, mais aussi de tigres et de léopards. La meilleure saison pour visiter les parcs se situe entre janvier et juin, puis en septembre et octobre.

Les ruines de l’ancienne capitale de Vijaynagar, « la ville de la victoire ». Elle fut fondée en 1336 et pendant plus de deux siècles le dernier grand empire hindou allait y étaler ses fastes : la ville est dite avoir été plus vaste que Rome. Aujourd’hui, c’est un site majeur de l’Inde, où de fabuleux temples témoignent de la gloire de cet empire.

Toute la nostalgie coloniale et un doux un parfum d’Amérique du Sud, prenant le pas sur celui de l’Asie. Alfonso de Albuquerque y arriva en 1510, et l’Histoire de Goa est particulièrement romantique, pleine du fracas des batailles, de personnages hauts en couleur et de curieuses énigmes.

A une centaine de kilomètres à l’ouest de Mysore, se trouve le pays de Coorg, avec ses collines couvertes de forêts coupées de rizières, ses plantations de café et d’oranges, sa végétation exubérante. On peut y effectuer de très belles excursions.

Ancienne capitale pleine de charme d’un des Etats les plus puissants de l’Inde du Sud, elle recèle un palais somptueux. On peut se promener sur la colline Chamundi, autour du grand temple dédié à Shiva, et un peu plus bas autour de la  gigantesque statue du taureau Nandi, la monture du dieu Shiva.

Au sud et sud-ouest de Mysore, au pied des Nilgiri, près des  frontières avec le Kerala et le Tamil Nadu, se trouvent deux des plus belles réserves d’animaux de l’Inde du sud, peuplées d’éléphants sauvages, de sangliers, de bisons, de chacals, mais aussi de tigres et de léopards. La meilleure saison pour visiter les parcs se situe entre janvier et juin, puis en septembre et octobre.

Petit village célèbre pour son joli temple hoysala du 13^e siècle dédié à Vishnu. C’est un des exemples les plus achevés d’une architecture qu’on retrouve aussi à Belur et Halebid.

Un des très hauts lieux du jainisme. La plus grande statue monolithique d’Asie y représente le dieu Sri Gomateshwara, fils d’Adinath (le premier saint mythique du jainisme). Tous les douze ou quatorze ans se déroule un événement religieux majeur, et plus d’un million de pèlerins s’y rendent, avec une extraordinaire ferveur.

Une île au milieu de la Kaveri où se trouve le palais d’été de Hader Ali. Plusieurs fois assiégée, la forteresse fut finalement prise par les Anglais en 1799,  et Tippu Sultan y trouva la mort pendant l’assaut.